Auteur, compositeur et interprète, Seb Romignon produit et offre son 1er album ‘Soft parade’ (enregistré dans les Studios Pyramide en Belgique) au public en 2024. Il s’entoure de musiciens tels que la bassiste Bo Waterschoot, le pianiste Piotr Paluch, le batteur Yves Baibay, le pianiste Sébastien Wyllemyns,… ll donne carte blanche à l’artiste Bernard Gigounon (assisté de Lou Emmanuelli) qui réalise ses premiers clips sur les chansons ‘Night Potion’ et ‘Le puni’.

Author, composer, and performer, Seb Romignon produces and releases his debut album ‘Soft parade’ (recorded at Pyramide Studios in Belgium) to the public in 2024. He collaborates with musicians such as bassist Bo Waterschoot, pianist Piotr Paluch, drummer Yves Baibay, pianist Sébastien Wyllemyns, … He gives carte blanche to the artist Bernard Gigounon (assisted by Lou Emmanuelli) who directs his first music videos for the songs ‘Night Potion’ and ‘Le puni’.

« C’est avant tout une écoute subjective et/ou objective, le titre du nouvel album de Seb Romignon qui interpelle. Car oui, bien sûr, Soft Parade renvoie, à nous tous – plus trop nombreux – qui ferons déférence à ce magnifique album des Doors. Un album marqueur du Shaman Blues, vers lequel, sans doute consciemment Seb Romignon a voulu entraîner l’auditeur. Il est d’ailleurs significatif que le leitmotive musical de Soft Parade s’inscrive dans un son de claviers qui rappelle furieusement celui de Ray Manzarek. De toute beauté, groove en nappes musicales qui vont traverser les compositions de Seb. ‘It was you’, hymne très soul groove qui renvoie aux belles heures de Jonathan Wilson croisées d’un improbable solo très Booker T. qui ouvre sur une plage californienne où l’on est déjà convié aux rêves d’ailleurs. Le doux funk de ‘Night Potion’ emmène en douceur vers ces paysages de doux rêves qui ne s’évaporeront qu’au bénéfice du mieux, insidieusement ensorcelant… La réverbération en lisière de forêt nous fait frôler le danger d’une nuit sans sommeil. Nous voilà dans cet enivrant ‘I guess’, et on se retrouve sans même s’en apercevoir dans une rêverie de Tom Yorke sublimée par Seb, C’est ‘Sympathy’ qui sonne comme un track venu directement de Cambridge. Quelle traversée ! Le voyage continue avec ‘Euro Star’, peut-être une vision de l’auteur sur l’absorption du Thalys, et c’est un voyage en compagnie de Lou Reed ou le fantasme prend la place du réel. Soft Parade s’écoute avec les premiers et derniers feux de bois en toute saison. C’est un bel et subtil album à la fois automnal et printanier, ses courants chauds et froids se succèdent en s’enroulent autour d’une rythmique délibérément paresseuse qui fait du bien à l’âme et au coeur. » C.F.

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Vers la Critique de Thierry COLJON (Le Soir 26/07/2024)

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